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Gildas Balay

DPE Méthode 3CL-2021, c’est quoi ?

DPE Méthode 3CL-2021, c’est quoi ?

By Conseils

Vous êtes plusieurs à demander ce qui est différent avec les anciennes versions du DPE et celle d’aujourd’hui. Vous avez raison : DPE Méthode 3CL-2021, c’est quoi ?

Les exigences croissantes en matière de durabilité et d’efficacité énergétique évoluent, notamment dans le secteur de l’immobilier.  Près de 45% de la consommation de l’énergie en France provient de ce secteur et 20% des émissions de gaz à effet de serre. Dans cette quête de réduction de notre empreinte carbone, une méthode innovante a émergé : le DPE 3CL-2021. Cette méthode représente une avancée majeure dans l’évaluation de la performance énergétique des bâtiments.

Comprendre le DPE

Le DPE, ou Diagnostic de Performance Énergétique, est un outil essentiel pour mesurer et évaluer l’efficacité énergétique d’un bâtiment. Il fournit des informations précieuses aux propriétaires, aux acheteurs et aux locataires sur la consommation d’énergie d’un bien immobilier, ainsi que sur son impact environnemental. Cependant, jusqu’à récemment, les méthodes de calcul du DPE étaient relativement simplistes, basées sur les consommations du bien. Cela ne reflétait pas toujours la réalité (Logement vide, occupation variable, absence des données…)

« La Révolution 3CL-2021 »

La méthode 3CL-2021, qui signifie « Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements avec la méthode 2021 », est une évolution majeure du DPE. Elle se base sur des calculs plus précis et intègre une approche holistique de la performance énergétique d’un bâtiment. Voici quelques-unes de ses caractéristiques clés :

– Calculs Plus Précis : La méthode 3CL-2021 prend en compte de nombreux facteurs, notamment la localisation géographique, la taille du bâtiment, l’isolation, le chauffage, la ventilation et la climatisation. Les calculs sont donc beaucoup plus précis. Il n’est plus question de regarder vos factures d’énergie.

– Calculs identiques : Taux d’occupation, Température ambiante, consommation d’eau chaude sanitaire, nombre de jours de congés annuels… le DPE 3CL-2021 utilise les mêmes ratios pour chaque logement. Ainsi, il est possible de comparer tous les logements sur un même mode de calcul.

– Conseils Personnalisés : En plus de l’évaluation chiffrée, le DPE 3CL-2021 offre des recommandations spécifiques pour améliorer l’efficacité énergétique d’un bâtiment, ce qui aide les propriétaires à prendre des mesures concrètes pour réduire leur consommation d’énergie.

En conclusion, le DPE 3CL-2021 est une avancée majeure dans le secteur de l’immobilier. Il nous aide à mieux comprendre l’impact énergétique de nos bâtiments, tout en nous donnant les moyens d’agir pour un avenir plus durable. Si vous envisagez d’acheter, de louer ou de rénover une propriété, assurez vous de solliciter un diagnostiqueur agréé pour prendre des décisions éclairées et soutenir la transition vers une planète plus verte.

L'importance du DPE dans l'expertise immobilière : quelle influence sur les expertises ? Quel l’impact sur la demande et l'évaluation des biens ?

L’influence du DPE sur la valorisation d’un bien immobilier

By Avis d'experts, ca compte!

Chaque jour, nous rencontrons de nombreux professionnels dans le monde de l’immobilier : experts immobiliers, agences immobilières, administrateurs de bien, avocats, notaires, banquiers, courtiers, gestionnaires de patrimoines.

Nous vous proposons d’aller à leur rencontre afin de leur poser des questions relatives au Diagnostic de Performance Energétique et à ses conséquences sur l’immobilier, sur l’aspect budgétaire, juridique ou encore environnemental.

Aujourd’hui, c’est Pierre SCHEUER que nous rencontrons. Originaire de Molsheim, en Alsace, il est adhérent à l’UNIS Alsace, fondateur et ex- président du Cabinet SCHEUER, et expert immobilier Certifié UNIS. Il nous parle de l’influence du DPE sur la valorisation d’un bien immobilier.

Le Diagnostic de performance énergétique existe déjà depuis 2013. Pourtant, le mois de juillet 2021 marque une date décisive. Le DPE est devenu opposable et sa méthode de calcul est modifiée. Quelle incidence cela a-t-il sur le marché immobilier ?

PS : Lors d’une expertise immobilière, nous allons étudier plusieurs paramètres qui vont impacter sur le calcul de la valeur vénale du bien immobilier. Pour prendre les plus parlants, nous pouvons évoquer la localisation du bien à expertiser, les commodités à proximité, l’état du bien, l’année de construction et la qualité du bâtiment, ses surfaces pondérées ainsi que la valeur du foncier le cas échéant, l’état de l’immeuble et de ses parties communes s’il s’agit d’un appartement ou un immeuble indivis, la situation du bien dans l’immeuble, etc…

Il est vrai que désormais, nous intégrons aussi la note DPE.  Sur le marché, nous voyons bien qu’un logement considéré comme étant une passoire énergétique aura des délais de commercialisation, en location ou en vente, plus longs car les acquéreurs privilégient un bien performant et économe. Une note E, F ou G verra donc la valeur du bien diminuer.

Il parait évident que cet impact va s’accroitre dans le temps, notamment compte tenu des interdictions de location selon le classement énergétique du bien.

Le Conseil supérieur du Notariat de France réalise des études annuelles sur la valeur verte en France. Quel est votre avis sur ces chiffres ?

PS : Les études publiées par le Conseil supérieur du Notariat de France sont très intéressantes. En effet, à l’échelle du territoire métropolitain, elles démontrent des écarts de prix vraiment conséquents. On parle d’une fourchette entre 3 et 19% entre un bien noté G et le même D.

Ces chiffres confirment bien ce que nous venons de dire. La valeur verte et les critères qui en découlent influenceront de plus en plus la valeur vénale d’un logement.

A mon sens, au-delà du calendrier d’interdictions dont je parlais précédemment, l’évolution des coûts de l’énergie joue aussi sur l’évolution -à la hausse comme à la baisse- de la valeur du bien. Les acquéreurs qui veulent vivre dans le logement y sont sensibles, qu’ils soient propriétaires ou locataires.

Vous avez une expertise reconnue dans le Bas-Rhin. Pourriez vous nous indiquer l’impact financier sur un bien ayant une note DPE inférieure ou égale à D ?

Chaque expertise diffère selon l’ensemble des paramètres du bien.

L’étude des notaires de France donne une estimation pour un appartement ayant une note G et le même avec une note D : elle varie de -3% à -7%.

Dans mes expertises immobilières, je tiens compte bien entendu de ces tendances.

Mais ces valeurs diffèrent légèrement si vous êtes dans un centre-ville touristique. Elles auront tendance à s’amoindrir en raison des locations saisonnières ou des résidences secondaires. En effet, ces dernières permettent d’échapper à l’interdiction de location imposée par la loi Climat et résilience. Mais encore pour combien de temps ? On voit bien que le législateur veut avancer sur cette question.

Cela vaut pour Colmar, Mulhouse, Strasbourg, Sélestat, Haguenau, Molsheim….

Quels conseils donneriez-vous à un propriétaire concernant ce DPE ?

Le vendeur, l’acheteur, le bailleur ont des intérêts différents.

Pour le propriétaire occupant, choisissez les actions de travaux de rénovation énergétique permettant de réduire votre budget énergie. Le DPE vous permet de déterminer les possibilités de travaux d’amélioration de la performance énergétique de votre logement, ainsi que l’impact que ces travaux auront sur le budget de charges. Je rappelle aussi que l’état aide tout particulièrement les propriétaires occupants.

Pour le vendeur et l’acheteur, il est de notoriété publique que l’investissement dans la pierre est un investissement à long terme. On l’a bien vu, la valeur verte va creuser des écarts entre les différentes performances énergétiques des logements. Il faut donc choisir un bouquet de travaux de rénovation énergétique qui optimisera le DPE.

Pour le vendeur, il peut même être plus rentable de réaliser les travaux de rénovation énergétique avant-vente pour améliorer la plus-value de la note DPE.

Pour l’acheteur, prenez bien en compte les budgets de rénovation énergétique dans votre budget de financement dans l’hypothèse où les travaux de rénovation énergétique n’ont pas été réalisés par le vendeur. 

Quant au bailleur, il a une responsabilité sociale et environnementale à l’égard des foyers qui louent le bien en tant que résidence principale. Très rapidement, les fonds ainsi investis seront compensés très souvent en totalité sur la valeur vénale, que l’amélioration de la valeur verte viendra compenser.

Ma longue expérience professionnelle m’a toujours conforté dans ce constat.  

 Auriez vous un autre conseil à donner aux propriétaires avant la réalisation d’une expertise immobilière ?

Il ne faut pas confondre l’avis de valeur (ou valeur estimative) donné par l’agent immobilier du quartier avec l’expertise immobilière. Celle-ci calcule de manière précise, détaillée et engagée la valeur vénale du bien concerné. Elle permet de sécuriser le prix du bien puisque tous les paramètres de ce bien sont pris en compte. L’expertise immobilière est particulièrement utile dans le cas d’indivisions ou d’héritages, de même que vis-à-vis de l’administration fiscale !       

Coordonnées de Pierre pour toute expertise immobilière : p.scheuer@outlook.com – 06 85 32 89 18

DPE, nouvelles exceptions de dérogations à l’interdiction de louer

By Conseils

Il vient de paraître un article énonçant de nouvelles exceptions à l’interdiction de louer un bien.

En effet, plusieurs exceptions existent déjà et que nous avons déjà eu l’occasion de présenter.

Le décret a été publié le 20 août 2023. Il énonce l’impossibilité pour certains logements d’atteindre les niveaux de performances énergétiques minimaux requis pour sortir de l’étiquette de passoire énergétique. Par conséquent, il adapte le dispositif de dérogation pour les logements à usage de résidence principale.

Pour rappel, dès le 1er janvier 2025, pour sa mise en location, un logement devra à minima se présenter avec une étiquette F. D’autres échéances sont fixées pour les années à venir.

Les cas de dérogations

Les cas de dérogations cités dans le décret concernent tout d’abord les bâtiment sur lesquels les travaux feraient courir un risque de pathologie affectant notamment les structures ou les clos et couverts.

Par ailleurs, le décret citent les travaux entrainant des modifications de l’état des parties extérieures, y compris du second œuvre, ou de l’état des éléments d’architecture et de décoration de la construction. Ces travaux font l’objet d’un refus d’autorisation par l’autorité administrative compétente.

Pour bénéficier de cette dérogation, le propriétaire devra produire, sous sa responsabilité, des pièces justificatives. Celles-ci devront être fournies par un homme de l’art et/ou par la notification de l’autorité administrative compétente.

Rénovation énergétique et règles d’urbanisme 2

Rénovation énergétique et règles d’urbanisme

By Conseils

Pourquoi aborder la question de la rénovation énergétique et règles d’urbanisme? Se lancer dans des travaux de rénovation nécessite au préalable quelques vérifications, que ce soit de la rénovation énergétique ou non et quelle que soit votre note de Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Il est essentiel de vérifier les règles locales en matière d’urbanisme de votre commune qui peuvent imposer des restrictions particulières.

Précisons que ces restrictions peuvent concerner les aspects extérieurs comme intérieurs. En effet, il existe des règles et autorisations spécifiques qui s’appliquent dans les secteurs sauvegardés ou protégés.

Ou trouver les règles d’urbanisme ?

Les règles d’urbanisme sont celles qui figurent dans le plan local d’urbanisme (PLU) de votre commune.

Dans quel cas faire une demande de permis de construire ?

Le permis de construire est obligatoire si :

  • les travaux concernent la structure ou la façade du bâtiment ;
  • il y a une création d’un plancher (ou d’emprise au sol supplémentaire) d’une surface supérieure à 20 m2 (ou 40 m² pour les communes disposant d’un POS (Plan d’Occupation des Sols) ou d’un PLU).

Autrement dit, vous devez déclarer vos travaux lorsque :

  • Vous réalisez des travaux d’extension ou de surélévation ;
  • Vous modifiez l’aspect extérieur d’une construction protégée ou située dans un secteur protégé ;
  • Vous transformez un local commercial en habitation ;
  • Vous créez une mezzanine ou aménagez des combles.

Dans quel cas faire une déclaration préalable ?

La déclaration préalable de travaux n’est pas systématique. Elle peut être obligatoire dans certains cas bien précis. Effectivement, elle vous sera demandée dans le cas de création d’une nouvelle fenêtre ou le changement d’une porte extérieure, pour un ravalement de façade en zone protégée, pour le changement de volets ou encore pour la modification de la toiture. Enfin, la déclaration préalable serait requise en cas d’isolation intérieure dans une zone protégée ou toutes autres modifications intérieures (masquer des poutres apparentes par exemple).

Comment savoir si le logement se trouve dans un secteur protégé ?

Prenez contact avec le service d’urbanisme de votre commune et soumettez-leur votre projet. Vous serez en mesure de savoir quelles sont les démarches administratives à suivre en amont du démarrage de vos travaux de rénovation énergétique.

Comment faire si le bien se trouve dans un secteur protégé ?

Le bien se trouve dans un secteur protégé lorsqu’il se trouve à proximité d’un monument historique, au cœur d’un secteur sauvegardé ainsi que dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager.

Dans ces cas de figure, vous devez compléter une déclaration préalable de travaux  (CERFA 13404*10).

Vous pouvez préparer votre dossier avec l’aide d’un architecte des bâtiments de France. En lui présentant votre projet, il va s’assurer de la faisabilité des travaux de rénovation. Il vérifiera l’application des règles et codes d’urbanisme de la zone protégée. L’architecte des bâtiments de France peut imposer des exigences spécifiques (matériaux, couleurs…) ou refuser un projet de rénovation.

Quels sont les délais de réponse suite à la dépose d’une déclaration préalable ?

Le délai d’instruction sera de deux mois pour une déclaration préalable quand il s’agit d’un site patrimonial remarquable, d’un site situé aux abords de monuments historiques, ou d’un patrimoine inscrit ou classé.

Dans les autres cas, le délai est de trois mois.

A retenir ! Rénovation énergétique et règles d’urbanisme: avant de vous lancez dans des travaux de rénovation énergétique, vérifiez le fait que votre logement se trouve dans une zone protégée ou non, ou qu’il se trouve à proximité d’un bâtiment classé. En effet, si les règles d’urbanisme ne sont pas respectées, vous pourriez être soumis à l’obligation de refaire des travaux pour y remédier.

DPE, exceptions à l’interdiction de louer

DPE, quelles sont les exceptions à l’interdiction de louer ?

By Conseils

Il n’est pas toujours possible de faire de la rénovation énergétique. Peut-on continuer à louer son bien malgré tout ? Quel est le cadre légal du champ d’application du DPE ? Quelles solutions pour les passoires énergétiques dont les travaux sont difficilement envisageables ? DPE, quelles exceptions à l’interdiction de louer? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

 

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date DPE, audit, PPT

DPE, Audit, PPT, s’y retrouver

By Conseils

Monopropriétés et copropriétés sont soumises à plusieurs échéances qu’il est indispensable d’avoir en tête. Pas facile de s’y retrouver au milieu de toutes ces dates. Nous vous proposons de les reprendre dans cet article synthétique, suivi d’une foire à questions souvent posées.

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Comment fiabiliser mon DPE?

By Conseils

Il peut arriver que deux rapports DPE pour un même logement donnent des résultats différents. Or, cette différence de notation peut avoir des conséquences importantes, notamment sur la valeur du bien immobilier, sur le choix des futurs occupants et sur la performance énergétique réelle du logement. Il est donc primordial de disposer d’un DPE fiable et précis pour éviter toute mauvaise surprise.

Que faire dans ce cas ? Comment fiabiliser son DPE pour éviter les mauvaises surprises ?

Voici quelques conseils pour y parvenir :

  • Faites appel à un professionnel certifié, pour les trouver , Cliquez ici.
  • Constituer un Carnet d’Information du Logement et transmettez le au diagnostiqueur. Pour réaliser son diagnostic, le professionnel va d’abord faire un contrôle visuel de l’enveloppe du bâtiment, de la chaudière, du ballon ECS, de la VMC (…). Tout travaux non contrôlable par un contrôle visuel (Composition, épaisseur, résistance thermique de l’isolation par l’extérieur ou par l’intérieur, date d’installation de votre VMC, chaudière…) pourra faire varier fortement votre note. Plus vous êtes précis dans les éléments transmis au diagnostiqueur, plus le résultat sera fiable.
  • Assurez-vous que toutes les données saisies dans le rapport sont correctes. A la fin du rapport, vous avez le descriptif de l’ensemble des caractéristiques du logement, les équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire et de climatisation ainsi que l’isolation thermique. Une erreur de saisie peut entraîner une différence de notation importante.
  • Demandez des explications. Si vous obtenez des résultats différents pour deux rapports DPE, demandez des explications. Le professionnel certifié doit être en mesure de vous expliquer les différences entre les deux rapports et les raisons qui ont pu entraîner ces différences. Ne prenez pas le risque de transmettre le rapport DPE ayant la note la plus favorable avant d’obtenir ses explications. Le DPE est désormais opposable. Le propriétaire porte également une responsabilité.
  • Prenez en compte les recommandations. Si vous obtenez des résultats différents pour deux rapports DPE, demandez des explications. Le professionnel certifié doit être en mesure de vous expliquer les différences entre les deux rapports et les raisons qui ont pu entraîner ces différences.

En suivant ces conseils, vous pourrez éviter les mauvaises surprises et disposer d’un rapport DPE fiable et précis.

Quels avantages fiscaux pour des travaux de rénovation énergétique ?

By Financement & Fiscalité

Il existe plusieurs dispositifs d’aides. Nous vous en présentons plusieurs: déficit fiscal, TVA à 5,5%, Réduction d’impôt Denormandie et Exonération de la taxe foncière.

1 – Doublement du déficit foncier imputable sur les revenus

Qu’est-ce que le déficit foncier et comment peut-il vous aider à réduire votre impôt sur le revenu ?

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier destiné à la location non meublée et que vous êtes soumis au régime d’imposition au réel, vous avez la possibilité de déduire les charges liées à ce bien de vos revenus fonciers.

Lorsque le montant de vos charges excède vos revenus fonciers, cela crée un déficit foncier.

Ce déficit foncier peut être déduit de votre revenu global. Vous pouvez ainsi réduire le montant de votre impôt sur le revenu.

La possibilité de déduire un déficit foncier offre une opportunité intéressante aux propriétaires bailleurs pour optimiser leur situation fiscale en tirant parti des charges déductibles.

Un déficit foncier doublé à partir du 1er janvier 2023

Dans le but de réduire le nombre de logements énergétiquement inefficaces en France, le gouvernement a décidé de doubler le montant du déficit foncier résultant exclusivement des travaux de rénovation énergétique.

Le plafond est désormais fixé à 21 400 euros, une augmentation importante par rapport à l’ancien plafond de 10 700 euros. Cette mesure vise à encourager davantage de propriétaires à entreprendre des travaux pour améliorer la performance énergétique des logements les plus anciens.

Cependant, pour bénéficier de ce plafond doublé, certaines conditions doivent être remplies :

    • Les dépenses liées aux travaux d’amélioration doivent être payées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.

    • Le logement doit passer d’une classe énergétique E, F ou G à une classe de performance énergétique équivalente ou supérieure à la classe D. Dans le cas contraire, l’imputation de ces déficits pourrait être remise en question.

    • Deux diagnostics de performance énergétique (DPE) doivent être réalisés, le premier avant le début des travaux et le second au plus tard le 31 décembre 2025.

Qu’en est-il des travaux effectués avant 2023? Le gouvernement permet une rétroactivité. Ainsi, vous pouvez bénéficier de cette mesure si vous avez accepté ou signé un devis à partir du 5 novembre 2022.

N’hésitez pas à vous renseigner davantage sur les conditions et les modalités spécifiques liées au déficit foncier, notamment en consultant un expert en fiscalité immobilière. Il pourra vous guider sur les différentes démarches à suivre et vous aider à optimiser vos avantages fiscaux dans le cadre de votre investissement immobilier locatif.

2 – TVA à 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la qualité énergétique

Selon l’article 278-0 bis A du CGI, le taux réduit de 5,5 % s’applique « sur les travaux d’amélioration de la qualité énergétique des locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans ainsi que sur les travaux induits qui leur sont indissociablement liés. »

Il s’applique à tous les propriétaires, personnes physiques comme personnes morales.

Il est donc possible de bénéficier d’une TVA à 5,5% pour des travaux de rénovation énergétique répondant aux exigences de l’article 278-0 bis A du code général des impôts, notamment aux critères de performance minimale.

Pour bénéficier de l’application d’un taux réduit, le propriétaire doit transmettre à l’entreprise réalisant les travaux l’attestation suivante :

formulaire d’attestation simplifiée 

formulaire d’attestation normale 

3 – Réduction d’impôt Denormandie

Ce dispositif est destiné aux propriétaires bailleurs de logements situés dans l’une des 222 villes bénéficiaires de la réduction de l’impôt sur le revenu.

L’enveloppe des travaux doit représenter plus de 25% du prix du bien.

Pour en savoir plus [Lien]

4 – Exonération de la taxe foncière pour les travaux d’économies d’énergie

Certaines collectivités ont fait le choix d’exonérer temporairement la taxe foncière des foyers qui réalisent des travaux de rénovation énergétique.

Tout propriétaire occupant et tout bailleur peut demander cette exonération.

Ce dispositif est éligible pour les logements achevés avant le 01/01/1989 dont le niveau de performance énergétique est supérieur à celui qu’impose la législation.